Patrimoine des Gets

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Reconstruite en 1895, seule la tour du clocher fut conservée. Située au même endroit que la précédente église de la fin du XVème siècle, elle a été légèrement décalée sur la droite afin que son portail s’ouvre sur la route du chef-lieu. Cette merveille néo-gothique abrite de nombreuses œuvres incroyables qui méritent le détour !

Construite en 1871 par le Révérend Père Joseph Marie Delavay, cette chapelle avait pour vocation de demander à la Vierge des Mouilles de protéger et de guérir son frère de la peste : le Père Jean-Marie Delavay. Né aux Gets, en 1834, Jean-Marie Delavay était un prêtre et grand botaniste. Après son entrée aux Missions Étrangères de Paris, il fut envoyé en mission en Chine, où il passa beaucoup de temps dans ses recherches botaniques. Malgré les difficultés de communication entre les deux pays, il envoyait ses trouvailles au Museum d’Histoire Naturelles de Paris, où l’on recense actuellement plus de 200 000 plantes répertoriées par le prêtre.

Connu pour sa vue imprenable sur le massif du Mont Blanc, il fait partie des importants alpages du village. Lors de la saison estivale, les agriculteurs gêtois emmènent pâturer leurs bêtes afin d’obtenir un lait de meilleure qualité. À l’époque, ils habitaient dans les fermes, devenues résidences secondaires.

Premier édifice religieux des Gets entouré autrefois d’un cimetière. Cette petite chapelle sous le patronage de St Théodule a été construite au Moyen-Âge et restaurée en 1651. Cette date se trouve sur une pierre d’origine au-dessus du portail. Une énorme cloche de 194kg se trouve en son centre. Elle fut achetée et bénie afin de repousser les tempêtes et les esprits malfaisants. Les Gêtois croyaient beaucoup aux pouvoirs de cette cloche de Moudon : elle était sonnée à chaque orage et tempête afin de protéger les terres agricoles. À tel point que les habitants de la Côte d’Arbroz se plaignaient de subir les orages qu’elle repoussait.