Les disciplines

La descente ou DHI est certainement la discipline la plus engagée et la plus spectaculaire du VTT.

Vous l’aurez compris, le but est de rallier l’arrivée le plus rapidement possible sur un parcours inaccessible au commun des mortels ! Différentes sections techniques ou rapides s’alternent dans un enchaînement de sauts, racines, pierriers, virages, dévers et autres obstacles en tous genres destinés à compliquer la tâche du pilote. Car c’est bien de pilotage dont il s’agit, dans un furieux mélange de peur et d’adrénaline !

Amateurs de sensations fortes, soyez au rendez-vous sur les abords de la piste du Mont-Chéry (ne vous fiez pas à ce nom candide) car vous partagerez avec les pilotes toutes les émotions que suscitent de telles courses… 🔥

➡️ Altitude départ : 1740 mètres
➡️ Longueur : 2,2 km
➡️ Dénivelé négatif : 571 mètres
➡️ Alpages/Pistes de ski : 40%
➡️ Sous-bois : 60%

Le Cross-Country (siglé XCO pour X pour Cross, C pour Country, O pour Olympique) est la discipline du VTT la plus répandue et la plus pratiquée à travers le monde, que ce soit en amateur ou en compétition, étant la plus accessible.

Le Cross-Country, devenu olympique en 1996 à Atlanta, se déroule sur un circuit fermé que les coureurs parcourent plusieurs fois. Les épreuves élites (hommes – dames) durent environ 1h30 contre 1h15 pour les moins de 23 ans. Le principe est de rouler à travers un parcours montant et descendant qui alternera des zones techniques exigeantes, des ascensions raides et qui demandera des qualités d’endurance, de force et d’agilité pour tirer au mieux son épingle du jeu.

Contrairement à la descente où le départ est individuel et où l’on doit réaliser le meilleur temps, les épreuves de XCO s’organisent en départ de masse.

➡️ Altitude départ/arrivée : 1165 m
➡️ Altitude max : 1243 m
➡️ Distance : 3,55 km
➡️ Dénivelé positif : 140 mètres par tour
➡️ % pente positif moyen / max : 6% / 17,4%
➡️ % pente négatif moyen / max : -7,7% / -23,9%
➡️ Nature du terrain : 35% sous-bois, 65% alpages

Depuis 2018, l’UCI a intégré un nouveau format de course à toutes les étapes de Coupes du Monde de Cross-Country, le XCC « Short Track ». Il s’agit d’une manche de placement dont les résultats serviront à déterminer la grille de départ des épreuves de XCO. 

Ce format de course très court (7 boucles de 1,2 kms) et rapide (20 minutes) comporte peu de difficultés techniques mais laisse place à de beaux affrontements qui demandent énormément d’intensité physique et d’abnégation pour tirer son épingle du jeu. Il y a deux écoles : soit on se jauge, on s’observe et on lâche les chevaux dans les derniers tours en espérant tenir la cadence, soit on donne tout dès le départ en cherchant à creuser les écarts rapidement et faire la course en tête jusqu’au bout… A chacun sa tactique sur ce format sans répit, ou suspense et émotions ne font qu’un. Et à ce petit jeu s’ajoutent aussi les encouragements et la ferveur du public, chauffé à blanc pour pousser ses athlètes favoris, qui donnent aux coureurs ce regain d’énergie salvateur qui fait bien souvent la différence au moment de passer la ligne d’arrivée !

➡️ Altitude départ/arrivée : 1165 m
➡️ Altitude max : 1191 m
➡️ Distance : 1,074 km
➡️ Dénivelé positif : 43 mètres par tour
➡️ Nature du terrain : 0% sous-bois, 100% alpages

Le Cross-Country Marathon (XCM) se distingue par son mélange unique de distance, d’endurance et de stratégie. Cette épreuve exigeante met à l’épreuve les compétiteurs sur de longues distances et des terrains variés, offrant un spectacle captivant pour les participants et les spectateurs.

Le Cross-Country Marathon se déroule sur des parcours d’une centaine de kilomètres avec des dénivelés importants, près de 4000m de dénivelé positive pour le parcours de Morzine, et des conditions parfois extrêmes. Les compétiteurs doivent allier vitesse, endurance et résistance pour parcourir ces sentiers exigeants. Mais ce qui rend cette discipline encore plus intéressante, c’est la stratégie qui entre en jeu.

Contrairement à d’autres épreuves où le départ est décisif, le Cross-Country Marathon requiert une gestion intelligente de l’effort sur toute la durée de la course. Les coureurs doivent évaluer leurs réserves d’énergie, choisir les bons moments pour accélérer ou se reposer, et prendre en compte les conditions météorologiques et les caractéristiques du parcours. Cette combinaison d’effort physique intense et de prise de décisions stratégiques en fait une discipline fascinante à suivre.

➡️ Parcours : 100 km
➡️ Dénivelé positif : 4 200 m
➡️ Chemin 4X4 : 75% – Single Track : 18% – Routes : 7%

L’Enduro se déroule sur des parcours chronométrés et non chronométrés, qui combinent des sections de descente rapide et technique avec des montées où le temps est compté. Les coureurs doivent faire preuve d’une maîtrise technique exceptionnelle pour négocier les sentiers escarpés, les sauts et les obstacles tout en maintenant une vitesse élevée.

Ce qui distingue l’Enduro, c’est la notion de liaison. Entre les sections chronométrées, les coureurs doivent parcourir des liaisons non chronométrées pour se rendre d’un point de départ à un autre. Cela signifie que l’endurance et la capacité à gérer l’effort sur une longue distance sont également essentielles dans cette discipline. Les compétiteurs doivent gérer leur énergie pour rester performants lors des sections chronométrées tout en économisant suffisamment de force pour les liaisons.

L’Enduro offre un spectacle palpitant pour les spectateurs, car les coureurs s’affrontent sur des parcours variés, allant des sentiers étroits en forêt aux pentes raides et rocheuses des montagnes. La combinaison de la vitesse, de la technique et de l’engagement des coureurs crée une atmosphère électrique et garantit des moments de suspense et d’action intenses.

Si l’E-Enduro présente, en partie, des parcours similaires à ceux de l’Enduro traditionnel, la différence réside dans l’assistance électrique du VTTAE fournie aux pilotes permettant de proposer des liaisons plus courtes mais aussi plus difficiles techniquement.  Cela leur offre la possibilité de s’affronter, sur une même journée, sur plus de parcours chronométrés que leurs homologues sans motorisation.

Le format de course VTTAE comprend également des spéciales spécifiques, appelées Power Stages, où les pilotes doivent montrer leurs aptitudes à piloter leurs engins sur des parcours chronométrés courts, très techniques, montants et descendants.