Que faire aux Gets au printemps ? Découvrir

C’est un territoire sans frontières et pourtant… dans les Portes du Soleil, il existe bien deux pays, deux cultures, deux identités… Mais partout dans les vallées, on y retrouve une même philosophie, une complémentarité, un art de vivre et des valeurs communes partagés par tous les montagnards français et suisses.

12 stations rassemblées en une seule entité, une aventure humaine qui a débuté il y a plus d’un demi-siècle pour donner naissance à l’un des domaines skiables internationaux les plus grands au monde.

De grands espaces entre sapins et alpages, des paysages enivrants, des sommets emblématiques, des adresses secrètes immanquables, des itinéraires variés qui permettent à chacun de glisser à son rythme… autant de raisons de parcourir ces pentes enneigées, terrain de jeux exceptionnel entre lacs et montagnes, dans lequel s’épanouissent chaque hiver les aficionados de la discipline.

Prêt pour un ski safari au départ des Gets ?

Alors suivez le guide… Avec en guise de passeport, votre forfait de ski et le sourire qui ne vous quittera pas.

9h : top départ

Départ du Chavannes Express, en plein cœur de la station des Gets, direction Ranfoilly/Rosta. Premier selfie de la journée face au Mont-Blanc sur la plateforme du Ranfoilly, l’un des spots carte postale de notre circuit.

amis se prenant en photo sur plateforme en hauteur avec panorama mont blanc
Pas dans le vide
9h45

On poursuit l’aventure en partie sur la route de Joux Plane, col de légende régulièrement emprunté l’été par les cyclistes du Tour de France. Ce qui nous amène sur le secteur de Chamossière, puis de Nyon, nous dirigeant ainsi vers la station de Morzine.

11h15

Un tour de petit train et quelques remontées mécaniques plus tard, nous voilà arrivés sur les Crètes de Zore, avec en ligne de mire la station d’Avoriaz et son architecture reconnaissable entre toutes.

Nous sommes alors à quelques encablures de la Suisse et tout près du hameau des Lindarets (commune de Montriond), réputé pour ses célèbres chèvres en période estivale !

12h

Suivons les balises de pistes jusqu’à l’express des Mossettes.

Au sommet, un accent chantant vous accueille, nous passons la frontière. Une petite pause gourmande s’impose, aux couleurs de la gastronomie locale. A tester par exemple, la raclette ou la viande séchée du Valais, accompagnées d’un verre de fendant.

A noter que cette récréation plus ou moins longue dépend de votre niveau de ski et pourrait se transformer en pique-nique tout aussi sympathique. Il est important d’affiner votre vitesse et de surveiller votre montre afin de ne pas manquer les liaisons retour.

Deux virages plus tard, les Dents du Midi, emblème des Portes du Soleil, se dressent fièrement face à nous, du haut de leurs 3 257 mètres d’altitude. Une vue majestueuse inspirante qui laisse à rêver au-dessus des stations de Champéry/Les Crosets, et Champoussin.

On imagine déjà revenir une prochaine fois pour apercevoir les mouflons du « Grand Paradis » et peut-être se surprendre à dévaler le fameux « Mur Suisse ». Mais pour l’heure, on prend la direction d’un lieu hautement symbolique ; le « Col des Portes du Soleil », dont est issu le domaine du même nom.

Matthieu Vitré
13h

Continuons la balade via Tovassière et son chemin forestier enneigé. C’est le moment idéal pour défier ses compagnons de piste en schuss et mettre un point d’honneur à arriver en pole position à Morgins !

14h

L’autre versant nous ramène à nouveau en France, sur le secteur de Super Châtel et ses points de vue naturels sur le lac Léman et la vallée d’Abondance, pays d’Art et d’Histoire. Clin d’œil à la station suisse des Portes du Soleil, Torgon, située à proximité. Nous enchaînons notre parcours vers Châtel avec une piste qui s’annonce agréable et technique, la liaison conduit directement aux secteurs du Linga, puis de Plaine Dranse.

15h30

Il reste encore un peu de chemin à parcourir pour rejoindre les pistes de Super Morzine et se rapprocher du point de départ, très proche à vol d’oiseau.

16h45: dernière piste

La journée s’achève, nous sommes assis dans la télécabine du Pléney. Quelques longueurs de spatules supplémentaires seront nécessaires pour revenir tranquillement aux Gets et ainsi fermer la boucle !

Bien entendu, il vous faudra bien plus qu’un jour et qu’un séjour pour avaler les 650 kilomètres de pistes des Portes du Soleil et en découvrir ses moindres recoins.

Être surpris encore, conserver ce même regard d’enfant lors de chaque découverte, avoir envie d’y revenir l’année prochaine parce qu’ici, on se sent bien… n’est-ce pas l’essence même de ce qu’on pourrait qualifier d’un voyage hors du temps ?

Infos pratiques

Cet itinéraire s’adresse à des skieurs d’un niveau confirmé. Les horaires d’ouverture et de fermeture des remontées mécaniques sont évolutifs et se calent sur l’allongement des jours.

Pour vous guider sur votre parcours, n’hésitez pas à télécharger l’application des Portes du Soleil.

Parcourez le domaine skiable des Portes du Soleil sur le plan interactif et retrouvez en un clin d’œil les informations indispensables à vos journées de ski ! L’application est gratuite et disponible sur IOS et Androïd.

Télécharger pour Android

Télécharger pour IOS

Hauteur des gentianes, comportement des abeilles ou des rouge-gorges : les anciens n’avaient pas d’appli météo, alors ils observaient scrupuleusement la nature pour prévoir les chutes de neige…

Simples dictons montagnards ou indicateurs fiables ? Voici dix indices à scruter dans la nature pour savoir, avant tout le monde, si l’hiver sera poudreux.

1. Quand les Gentianes sont hautes 🌷

Les Gentianes jaunes observées dans les Alpes sont robustes, vivaces et peuvent vivre jusqu’à 50 ans. Autant dire qu’elles en ont connu des hivers !

Véritables baromètres, elles sont considérées depuis des lustres comme l’un des meilleurs indicateurs naturels des hauteurs de neige à venir. Pour l’aspect technique, une hauteur suffisante lui permettrait de garder ses fleurs en surface et de favoriser le transport de ses graines et sa reproduction. CQFD.

Les amateurs de peuf peuvent dorénavant se muer en fins botanistes et suivre la croissance de la Gentiane pendant l’été (en rêvant de dévaler la piste éponyme du secteur Chavannes l’hiver venu).

2. Quand les guêpes abondent en été 🐝

Foi d’ancien, plus les guêpes seront nombreuses pendant les mois les plus chauds de l’année, plus l’hiver sera rigoureux. Et on peut dire qu’on a été envahis cet été ! D’autres se fient à la hauteur des nids de guêpes, estimant que plus ils sont hauts, plus les cumuls de neige seront importants.

Quoiqu’il en soit, pour quelques mètres de poudreuse supplémentaire, nous sommes prêts à tolérer une ou deux piqûres pendant l’été !

3. Quand les pies, rouge-gorges et souris se réfugient dans les granges 🐀

Aucun doute, la neige arrive ! Et si ce dicton peut faire sourire, n’oubliez pas que les animaux sont bien plus sensibles aux changements de pression atmosphérique que les humains.

4. Quand les oignons ont beaucoup de pelures 🧅

Vous pleurez encore davantage pour éplucher des oignons ? Confortez-vous, beaucoup estiment que c’est le signe qu’un hiver blanc se prépare. La légende veut d’ailleurs que chaque couche soit associée à un mois enneigé (ne prenez pas peur pour autant si vous en comptez 12 !).

5. Quand les sorbiers, pruniers, noyers et noisetiers sont généreux 🌰

Une générosité de la nature pour permettre aux écureuils de mieux faire leurs réserves en prévision d’un hiver froid et enneigé ? Cet autre indice souvent avancé par les anciens montrerait, ici encore, que la faune et la flore sont finalement parmi les meilleurs témoins des précipitations à venir.

6. Quand t’as envie de fondue ou de tartiflette en août 🧀

Un signe qui ne trompe pas… Quand le 15 août, vous rêvez ni de pastèque, ni de barbecue et encore moins d’un rosé en terrasse mais d’une bonne fondue ou d’une tartiflette avec sa charcuterie, soyez sûrs que votre radar interne vous envoie un message fort.

Après avoir farté votre estomac de formage fondu, vous pouvez descendre au garage préparer vos semelles de ski.

➡️ On en profite pour vous donner des bonnes adresses où déguster des plats savoyards chaleureux et savoureux !

7. Quand les Moon-Boots sont en rupture de stock à Paris 🥾

Probablement l’indice le plus fiable de notre liste, n’est-ce pas ? Quand nos amis de la Capitale se ruent sur les dernières collections, scrutez le ciel car une avalanche de neige fraîche (ou, à défaut, de skieurs) est à prévoir.

8. Quand les premières neiges arrivent fin septembre ❄️


Le Mont Caly sous un manteau blanc

Alors que l’été est encore présent partout en France, l’hiver pointe brusquement son nez et recouvre les sommets alpins d’un manteau blanc.

Doit-on voir dans ces premières chutes de neige une offensive hivernale de courte durée ou les prévisions d’un bel enneigement l’hiver prochain ? Une chose est sûre, on croise les doigts et les skis de toutes nos forces.

➡️ Pour connaître les conditions météo et les bulletins neige aux Gets, foncez voir notre page météo live.

9. Quand ton feed Instagram est truffé d’images et de vidéos de poudreuse 🏂

Sur Instagram et Facebook, ton feed est envahi par des images de ski et de poudreuse fraîche et des vidéos de ski freestyle aux quatre coins de la terre. Tu suis les meilleurs riders du monde comme Candide Thovex et Victor Muffat-Jeandet. Le matos dernier cri des grandes marques de ski n’a aucun secret pour toi. Et tu t’es inscrit aux « alertes chutes de neige » des cinq stations de ski autour de chez toi.

Est-ce que ces rituels sont pour autant annonceurs de neige fraîche cet hiver ? Rien n’est moins sûr… Mais c’est bien connu, si on rêve très très fort de quelque chose, il se peut qu’il se réalise !

10. Quand il neige en abondance à Coronet Peak en juillet 🌏

Pas simple de situer Coronet Peak sur une carte du monde ? C’est bien normal puisque cette station de ski se situe aux antipodes, en Nouvelle-Zélande. Et quand il neige à foison là-bas en juillet /août (leur hiver), tout laisse à penser que viendra notre tour d’ici quelques mois.

Facilité d’accès pour un intermède de quelques jours depuis Paris, Londres et d’autres villes, domaine skiable illimité, adresses gourmandes et festives, décors et panoramas ressourçants couplés à un mix d’activités sportives et reposantes… La station des Gets a tout pour vous faire passer des vacances à la neige inoubliables.

Suivez Max et ses amis dans la station haut-savoyarde pour un long weekend unique #MadeinLesGets !
Logo Made in Les Gets effet brush

Vendredi

15h30 – Aéroport Charles de Gaulle: Le départ

Un petit coup de speed pour boucler le dernier dossier urgent de la semaine mais une fois n’est pas coutume la semaine se termine tôt. Heureux comme un gamin qui part en en grandes vacances, je cours prendre un Uber pour foncer à l’aéroport.

18h30 – Aéroport de Genève: Retrouvailles

A peine le temps de feuilleter un magazine que je suis déjà sur le tarmac suisse. Libre comme l’air. Le quotidien et le stress sont restés à Paris (ou à Londres). On se rejoint avec les copains venus d’un peu partout en France devant le Terminal : étreintes, éclats de rire et perspective d’un week-end hors du temps. La navette pour les Gets est déjà en place. Une petite heure seulement de trajet et la parenthèse magique du week-end peut commencer.

>> Comment venir aux Gets ?

21h30 – Les Gets: Effet Waouh

Comme d’hab, c’est Emma qui a géré la résa de l’hébergement. Comme d’hab, elle a visé dans le mille ! Un petit chalet cocooning et chaleureux juste pour nous huit, une vue qu’on découvrira demain matin mais qui s’annonce époustouflante. Un emplacement au cœur de la station et au pied des pistes.

 

Samedi

9h – Anticipation et location(s)

Croissants, œufs brouillés, café et pancakes, de la bonne musique en fond, un temps de rêve, les montagnes nous font de l’oeil… et les copains évidemment. La définition du bonheur parfait.
Pas de stress pour démarrer la journée : les forfaits sont déjà réservés, le matériel de ski aussi : il ne reste qu’à le récupérer en passant. Côté tenues de ski, on a assuré aussi. Jon nous a soufflé l’idée de la location avec Skichic.com. Innovant et pratique même si cela ne nous empêchera pas pendant le séjour d’aller nous faire plaisir dans les belles boutiques des Gets ! Nos packs ont été livrés avant notre arrivée directement dans notre chalet. Me voilà ultra équipé alors que j’ai voyagé super léger.

13h – Régalade sur les pistes

Quelle matinée ! J’ai mal aux cannes mais qu’est-ce qu’on s’est régalé : les pistes du domaine sont divinement préparées, avec en prime une neige de cinéma et des panoramas de ouf. L’heure du déjeuner tombe à pic. Et la grillade au feu de bois en terrasse avec ce décor carte postale recharge les batteries pour les virages de l’après-midi.

17h – Une expérience immersive inédite

On clôture la journée par une nouvelle activité inédite en Europe : Alta Lumina, un parcours nocturne enchanté au cœur de la forêt, dans le village des Gets. Juste WAW ! On a été transportés dans un voyage par-delà les montagnes grâce à des jeux de sons et lumières et une scénographie incroyables.

19h – Tentations nocturnes

Après une bonne douche, on découvre l’effervescence des Gets by night. Bonne ambiance sans en faire trop. Des adresses accessibles à pied pour faire la fête sans exubérance : juste ce qu’il faut. Bar à vin ou pub, on est comme des poissons dans l’eau… Un peu trop même : on termine la soirée à l’Igloo, la boîte historique des Gets. Mon smartphone indique 2h18 au moment de regagner mon lit douillet.

Dimanche

9H00 – It’s a beautiful day

Vous avez déjà connu ce genre de journée parfaite où tous les astres semblent s’aligner ? Des journées précieusement conservées dans la mémoire, véritable boîte à secrets à ouvrir quand le moral flanche. Ce dimanche était de ceux-là sur l’un des plus grands domaines du monde : Les Portes du Soleil.

Partis de France le matin, arrivés en Suisse quelques pistes plus tard, on s’est régalé à jouer à “saute-frontières” dans les Portes du Soleil.

14H30 – Prendre de la hauteur

A l’arrivée du télésiège du Ranfoilly, découverte de la Plateforme du Ranfoilly, une large plateforme de 27m2 surplombant le lac de Joux Plane. En face, un panorama sur le massif du Mont-Blanc qui explose en pleine figure. Impressionnant. Vertigineux. Photo souvenir automatique avec toute la team envoyée sur nos smarpthones. Souriez, vous êtes aux Gets ! 

15h00 – Fais monter le cardio

Passage au stand pour changer de matos et on s’initie avec Matt au ski de randonnée sur la nouvelle piste balisée et sécurisée, côté Mont-Chéry. Une montée de 3 kilomètres et 665m de D+ (dénivelé positif, pour les habitués) avec une arrivée en plein soleil couchant au sommet du Mont-Chéry, à 1827m d’altitude. J’ai craché mes poumons mais quel bonheur à l’arrivée ! Descente par les pistes, l’appétit aiguisé pour entamer l’apéro.

20H00 – Montagne chic

Pas facile de choisir parmi tous les restos proposés aux Gets. On opte pour une belle adresse « « montagne chic » dans le centre qui nous propose une cuisine originale à base de produits frais et du terroir. Good choice !

  • Vue panoramique

    Plateforme du Ranfoilly

    Une vue à couper le souffle sur le Mont-Blanc, en haut du Ranfoilly, avec en prime un souvenir photo gratuit.

    Découvrir

  • Ski de randonnée

    La montée du Mont Chéry

    Les Gets propose un itinéraire de ski de randonnée, balisé et sécurisé, pour tous les skieurs en quête de grand air et d’exercice physique !

    Découvrir

  • After-ski

    En avant l’apéro !

    Profiter des fins de journée avec les copains, un verre à la main sur une terrasse d’altitude ou dans un des bars de la station, c’est ça aussi les vacances au ski aux Gets.

    Où manger, où sortir ?

Lundi

9h15 – Que la lumière soit

Un coup d’œil dans la glace avant d’enfiler mon bonnet. J’ai bonne mine, la banane, l’oeil pétillant et l’impression d’avoir quitté la capitale depuis deux semaines. C’est fou l’effet bénéfique de l’air montagnard.

12H – Respiration

Encore un moment suspendu dans le temps… Pique nique dans les sacs à dos et bonne humeur en bandoulière, nous partons louer des raquettes. Le spot pour le déjeuner en plein air que nous avons sélectionné : depuis le village des Plasses, on part pour une superbe balade 100% nature entre les sapins pour rejoindre le Mont Caly. On enchaîne avec une pause thé et café sur la jolie terrasse d’altitude. Vue époustouflante sur le mont Blanc en accompagnement. On ne s’en lasse pas.

16H – Bulle de bien-être

Je n’étais pas forcément partant pour le spa. Mais il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ! J’ai suivi la troupe au Spa des Sources du Chéry. Bains à remous, bain de vapeur, pluie sensorielle, bains de pied, sauna… J’arrête car la liste est longue. Une expérience relaxante, énergisante. Un régal !

20H – D’une ambiance à une autre

Resto à l’atmosphère et au décor montagnard hier soir, ce soir ce sera un établissement tout aussi convivial mais à l’esprit bien plus urbain. Décor sympa et cuisine délicieuse. C’est chouette de pouvoir varier les plaisirs.

22h – Le bar des copains

Dernier soir… On partage un verre tous ensemble rythmé par le son d’un concert live avant de rentrer (toujours à pied !) au chalet. Clairement, les lundis soirs se suivent et ne se ressemblent pas.

Spa Sources du Chéry

Une bulle de bien-être

Découvrir

Mardi

10h – Moment de gratitude

Pas de stress ce matin, on se la coule douce sur la terrasse histoire de profiter du moment et capturer un peu de ce bonheur pour le ramener avec nous. Prendre le temps. Apprécier l’instant présent… même si on est déjà tous en train de caler une date pour revenir !

11h30 – Ravitaillement local

On se balade à pied (que c’est bon de pouvoir se déplacer sans voiture) pour faire un peu de shopping et le plein de victuailles locales dans les magasins du centre… Charcuterie, fromages et autres gourmandises #MadeinLesGets pour ne pas déprimer pendant le voyage du retour.

14h – Toutes les bonnes choses ont une fin

Eddie, Isa et moi avons trouvé un covoit pour nous déposer à l’aéroport grâce à Tictactrip, un comparateur de trajets en bus/train/covoit. Rapide, pratique et pas cher pour voyager partout en France, et même en Europe.

Fin de la parenthèse pour les copains et moi. On immortalise notre dernière journée aux Gets par un selfie dans le village tout illuminé. Seulement quatre jours d’évasion en montagne, et j’arrive à Paris en ayant l’impression d’avoir quitté cette vie… depuis une éternité.

Amis se prenant en photo en hiver en soirée devant arbre enneigé et décoré

Jouer à saute frontière au cœur du premier domaine transfrontalier, c’est l’avantage étourdissant des Portes du Soleil. Avec douze stations sur deux pays et surtout un seul forfait, les Portes du Soleil offrent un terrain de jeu exceptionnel pour des émotions grandeur nature.

Depuis Les Gets, top départ d’une aventure sans frontière, entre France et Suisse.

Genèse d’un domaine XXL

Plus grand domaine VTT d’Europe, 600 km de glisse dans une réserve naturelle de poudreuse, terre d’évènements, les Portes du Soleil ont des arguments définitivement convaincants.

Il faut dire que depuis leur création dans les années 60, la volonté de fédérer est indélébile car née d’une amitié profonde entre deux montagnards, doux rêveurs mais avant tout visionnaires. Côté français il s’agit du champion olympique de descente Jean Vuarnet, côté suisse de son ami valaisien Gustave Trombert.

D’une idée un peu folle en construction de remontées mécaniques transfrontalières, le projet d’un immense domaine franco-suisse fait son petit bonhomme de chemin. Ce qui devait initialement s’appeler la « Haute Route des Familles », tel que présenté en 1964 à l’exposition nationale Suisse de Lausanne, va devenir en 1965 « Les Portes du Soleil ».

Top départ de l’aventure transfrontalière

A force de volonté et de passion, douze stations du Haut Chablais et du Valais unissent leur territoire pour offrir aux vacanciers le paradis du ski safari : Abondance, Châtel, La Chapelle d’Abondance, Les Gets, Montriond, Morzine-Avoriaz, Saint-Jeand’Aulps côté France et Champéry, Morgins, Torgon, Val d’Illiez Les Crosets Champoussin côté Suisse.

Plus de 50 ans plus tard, les Portes de Soleil continuent de rayonner et d’adapter leur immense terrain de jeu à de nouvelles activités. L’hiver en ski, l’été en VTT ou à pied, le domaine invite à un saute-mouton franco-suisse où le plaisir n’a pas de frontière. Peu importe le drapeau, pourvu qu’on ait l’ivresse…. de la glisse !

Station familiale au cœur des Portes du Soleil

Lovée au coeur du domaine, la station des Gets affiche son identité savoyarde sur les façades de ses chalets et dans le cœur de ses habitants. Pierres et bois, empruntés à la montagne, fermes d’alpages et troupeaux rappellent la nature pastorale du village bien avant qu’il ne devienne station. Ici, sous un soleil généreux, tout respire l’authenticité à plein poumon.

Avec une situation exceptionnelle entre Léman et Mont-Blanc et une liaison directe avec les Portes du Soleil, les Gets cumule les attraits d’une station labellisée « Famille Plus Montagne » à ceux d’un immense terrain de jeu franco-suisse. Départ skis aux pieds au coeur du village, des Gets vers l’infini et au-delà. Les Gets s’ouvre sur l’immensité du domaine des Portes du Soleil. Avec un seul et unique forfait, les douze stations franco- suisses s’offrent aux spatules des skieurs. 286 pistes et 196 remontées pour les Portes du Soleil. L’escalade donne le vertige, repousse les frontières et rend le ski illimité.

Au départ des Gets, plus de 600 km d’or blanc s’ouvrent aux amoureux de la glisse ou plutôt des glisses ; car ici, tous les skis sont permis. Télémark, snowboard, ski de fond, ski de randonnée, les possibilités sont multiples et la beauté de la nature donne des frissons.

Après une jolie mise en jambes sur les pentes du Mont‑Chéry et son panorama époustouflant sur la chaîne du Mont-Blanc, pourquoi ne pas passer sur le versant des Chavannes puis rallier Morzine, Avoriaz, à saute-mouton jusqu’à la station suisse de Champéry. Sans frontière, toujours plus de plaisir.

Ski & rock, cocktail d’hiver aux Portes du Soleil

Culture française, culture suisse, les Portes du Soleil cultivent aussi la culture rock !

Concerts sur les pistes en journée et prolongations en stations, le festival Rock The Pistes unit le domaine dans une déferlante de son, en live et en altitude. 7 jours de rock, 5 concerts géants sur les pistes, 50 concerts off dans les 12 stations et 28 000 festivaliers, le cocktail est unique en Europe.

Pour les riders mélomanes, il s’agit d’une occasion unique de découvrir le domaine, de station en station à la poursuite du bon son. L’ambiance fait chaque année fondre la neige et danser en chaussures de ski avant de rejoindre les pistes pour profiter jusqu’au bout de la glisse grandeur nature.

Le soir au cœur du village, la ferveur se poursuit lors de vibrants concerts off à la découverte de jeunes talents.

Public assistant à un concert en plein air lors du Festival Rock the Pistes

“Nous sommes en 2020 après Jésus-Christ. Toute la planète vélo est chamboulée par une pandémie qui bouleverse de nombreuses compétitions sportives. Toutes ? Non ! Un village peuplé d’irréductibles Gétois résiste encore et toujours à l’envahisseur.”

Portée par la passion du VTT et l’envie d’offrir au public un show grandeur nature, l’association P2V a décidé d’organiser aux Gets du 18 au 20 septembre 2020 une course de DH avec les meilleurs pilotes mondiaux… à huis clos.

Un défi de haut vol relevé avec brio par la team P2V, avec le soutien de la station des Gets !

Genèse d’un événement inattendu

Du 18 au 20 septembre 2020, les meilleurs pilotes de la planète devaient à nouveau s’affronter sur les pistes gétoises et offrir au public un spectacle exceptionnel à l’occasion de la Coupe du Monde Mountain Bike UCI Mercedes-Benz 2020.

Pour des raisons de sécurité sanitaire liée à la crise du Covid-19, la station des Gets, en accord avec l’Union Cycliste Internationale (UCI) et la Fédération Française de Cyclisme (FFC), s’est vu contrainte d’annuler l’événement. La déception est alors immense au sein de la station.

C’est ainsi que l’association P2V, composée de locaux passionnés de VTT, s’est lancée dans le projet un peu fou d’inviter les 30 meilleurs riders mondiaux lors d’une course sur le Mont Chéry, à huis clos afin de respecter les directives gouvernementales.

Un plateau relevé pour une descente rythmée

Une trentaine de pilotes se sont confrontés sur une piste de Descente (DH) shapée en seulement 3 semaines et spécialement pour l’événement. A la fois complète et exigeante, la piste de P2V Invitational est un mix de sauts engagés, de parties techniques en sous-bois dans des racines, de forte pente, de relances, de dévers ou encore de virages typés bike park.

« C’est rare d’avoir des pistes où le niveau, la vitesse et la technique sont les mêmes qu’en Coupe du monde (…) Merci pour ça, la piste est folle ».

Loic Bruni (Numéro 1 classement UCI 2019)

L’événement a rassemblé un plateau international très relevé, notamment le quadruple Champion du Monde Loïc Bruni, le triple Champion du Monde Sud-Africain Greg Minnaar, ou encore la française Marine Cabirou, médaillée des Championnats du Monde 2019, et pour ne pas les citer Loris Vergier, Benoît Coulanges, Troy Brosnan, Steve Peat, Fabien Barel, Tracey Hannah, etc.

Sur cette nouvelle piste étonnante, Loris Vergier a tiré son épingle du jeu et a réalisé le meilleur chrono en 3’20’’35 suivi par Benoit Coulanges 3’22’’59 et Loïc Bruni 3’23’21. Chez les filles, Marine Cabirou a remporté la course 3’58’96 devant Tracey Hannah 4’01’00. Une pensée pour Mélanie Chappaz qui s’est malheureusement blessée lors des trainings.

« Sortir une piste aussi longue en trois semaines de shape c’est assez fou. Je tiens à remercier toute l’organisation et tout le staff pour cet événement et cette piste incroyables »

Troy Brosnan (Numéro 3 classement UCI 2019).

« On espère qu’on va pouvoir utiliser cette piste en 2021 »

Hugo Frixtalon

Un live inédit sur les réseaux sociaux

La compétition a été retransmise lors d’une émission inédite commentée par Florian Letondeur, Loïc Bruni et McFly dimanche 20 septembre à 18h30 sur la page Facebook Les Gets Officiel.

« Le seul événement où on remercie le public de ne pas être venu »

Un follower sur Facebook

Si le public n’était pas autorisé en bord de pistes, il était assurément au rendez-vous pour le live de l’émission sur Facebook. C’est près de 70.000 personnes qui ont vu l’émission en 48 heures.

A l’heure où de plus en plus de manifestations sportives s’annulent pour des raisons sanitaires, cet événement nous montre que, même à distance, la passion du sport continue de rassembler et que la vidéo est un moyen incroyable pour partager des émotions fortes.

Pour voir et revoir les temps forts de l’émission :

➡️  Track preview : 3’15
➡️  Training clip : 7’35
➡️  Interviews pilotes : 9’35
➡️  Live course : 12’55

Il était une fois…

Une histoire de locaux passionnés

Le staff et les bénévoles de P2V n’ont pas ménagé leur peine pour organiser ce weekend de compétition de haut niveau. Une centaine de volontaires se sont mobilisées avant et pendant l’événement pour préparer soigneusement le nouveau tracé (parfois la nuit à la frontale), gérer la logistique, assurer le travail titanesque de réalisation, production et retransmission de l’émission, accueillir les athlètes dans des conditions sanitaires optimales, etc.

« Un jour, t’as un projet fou. Presque trop… Mais grâce à une équipe de locaux, de passionnés, d’amis qui y croient et qui donnent absolument tout, c’est un rêve qui se réalise ! Quelle belle récompense et quelle inspiration de voir un groupe et sa station aller au bout d’une aventure incroyable et inédite », remercie Florian Letondeur, organisateur et membre fondateur de P2V.

Nous tenons à remercier le staff et les bénévoles pour leur engagement et leur professionnalisme. Merci aux partenaires et sponsors de l’événement (Les Gets Tourisme, Oakley, Michelin et Jean Lain Automobiles), et merci au public d’avoir respecté le huis clos.

Crédits photos : Keno Derleyn – Remi Fabrègue – Richard Bord – Mel Carle

Une explosion de jus légèrement acidulé dans la bouche, les doigts (et le t-shirt) maculés de violet, la langue bleue à faire pâlir un schtroumpf… On se souvient tous des après-midis d’été à cueillir et à manger des myrtilles sur les sentiers. 

Fruit sauvage de montagne par excellence, la myrtille se ramasse à différentes altitudes selon les massifs, de juin à septembre.

Alors que les vacances touchent à leur fin, on vous propose de prolonger les saveurs de l’été à la maison avec la recette de la tarte aux myrtilles, un incontournable de la gastronomie savoyarde.   

Un dessert souvenir, façon madeleine de Proust

Comme dit l’expression, « il existe autant de recettes que de cuisiniers ». Alors on a choisi de donner la parole à Sandra, cheffe pâtissière dans un des restaurants des Gets, qui nous livre ses secrets pour réaliser une tarte aux myrtilles empreinte de gourmandise et de souvenirs d’enfance.  

 « La tarte aux myrtilles, c’est le souvenir des après-midis chez ma grand-mère. Simple et authentique, j’aime ce dessert car c’est le parfait mariage entre le sablé croustillant et les fruits naturellement sucrés et acidulés », nous confie Sandra tout en posant les myrtilles rondes et alléchantes sur la tarte.

Tous à vos calepins…

On vous révèle les précieux conseils de la restauratrice gétoise :

Tout d’abord, la cueillette :

« La cueillette des myrtilles à la main, ça se mérite ! », prévient Sandra. Mais c’est avant tout une activité ludique et… gourmande. Une myrtille cueillie = cinq myrtilles mangées. « Pour ne pas abîmer les baies lors de la cueillette, j’utilise un seau en plastique assez large et pas trop haut pour éviter d’écraser les petits fruits ».

Ensuite, le tri :

💡 Sandra vous donne une astuce pour trier facilement les baies : « Vous disposez les myrtilles sur le haut d’un plateau que vous penchez légèrement. Vous secouez délicatement le plateau de gauche à droite pour faire rouler les myrtilles vers le bas du plateau et, comme par miracle, les feuilles et branches restent accrochées en haut. »

Pensez ensuite à bien laver les myrtilles sauvages. Le mieux, c’est encore de les cuire 5 min au four directement sur la tarte. Vous pouvez manger les myrtilles jusqu’à 3 jours après la collecte. Sinon, elles se conservent bien au congélateur.

Pour ceux qui aiment le produit brut, Sandra vous propose une recette alternative, et pas n’importe laquelle : celle de sa grand-mère !

« Si vous ne voulez pas agrémenter votre tarte de crème pâtissière ou de chantilly, vous pouvez étaler un œuf battu sur le fond de tarte avec un pinceau et le flasher pendant 5 min à 180° au four. Ça fera l’effet d’un film protecteur qui assurera à votre tarte de rester bien croquante ».  

Autre suggestion pour « imperméabiliser » votre pâte : badigeonnez une fine couche de chocolat blanc fondu au pinceau sur votre fond de tarte et laissez refroidir 3-4 min au frigo.

Recette pour 8 à 10 personnes

Pâte sucrée :
  • 150gr de beurre
  • 1 œuf entier
  • 90gr de sucre glace
  • 270gr de farine
  • 30gr de poudre d’amande
  • Une pincée de sel

Dans un plat, mélanger dans l’ordre le beurre, le sucre glace, l’œuf entier, la farine, la poudre d’amande puis la pincée de sel.

Coucher la pâte dans un plat à tarte et mettez au four à 180° (thermostat 6) pendant environ 15 minutes (surveillez à la coloration).

Crème pâtissière :
  • 1L de lait infusé à la vanille
  • 180gr d’œufs
  • 150gr de sucre
  • 80gr de maïzena

Porter le lait infusé à la vanille à ébullition. Verser le mélange sur les œufs, le sucre et la maïzena en dehors du feu. Remettre sur le feu et monter à ébullition pendant 2 minutes en fouettant constamment dans tous les recoins de la casserole. Après 2 minutes, débarrasser le mélange, le mettre dans un plat à gratin et le recouvrir d’un film plastique au contact de la crème pour éviter la création d’une croûte et le mettre au frigo. Une fois que la crème est refroidie, verser la crème dans un récipient et fouetter à nouveau pour la rendre bien lisse.

Nappage neutre :

C’est un plus de napper vos fruits pour leur donner un aspect brillant et appétissant. Si vous avez l’habitude, vous pouvez faire votre nappage vous-même avec de l’eau, du sucre ou du miel.

Sinon, voici un super conseil💡: utiliser de la gelée de fruits rouges que vous délayez avec un peu d’eau tiède afin d’enrober et de faire briller vos myrtilles.

Pour finaliser votre tarte, vous n’avez plus qu’à étaler la crème pâtissière dans le fond de tarte déjà cuit avec une cuillère ou une poche à douille puis à poser délicatement vos myrtilles.

Bon appétit !

Profiter des plaisirs simples de la marche en pleine nature, découvrir des panoramas exceptionnels sur la chaîne du Mont Blanc et les montagnes environnantes, c’est ça le secret de la randonnée aux Gets.

Que devez-vous emporter dans votre sac à dos ? Quels sont les plus jolis spots pour regarder le coucher de soleil, faire un pique-nique ou planter sa tente ?

Dans cet article, on vous donne tous les bons plans pour vivre pleinement vos futures randonnées. 

Les indispensables à mettre dans votre sac

Préparer un sac pour une randonnée à la journée, rien de plus simple. On connaît vos priorités : vin, fromage et saucisson. Certes, c’est la base mais ce n’est pas tout… On a préparé pour vous une checklist des indispensables pour une journée idéale de randonnée.

Les chaussures de marche : si vous êtes un.e adepte des randos sportives, préférez des chaussures basses et légères avec une bonne accroche de semelle. Des chaussures de trail feront très bien l’affaire. Si vous souhaitez être bien maintenu au niveau de la cheville, optez plutôt pour des chaussures hautes et rigides.

Le sac à dos : Pour une randonnée à la demi-journée ou journée, l’idéal est un sac de 20-30L : assez petit et léger. Pas besoin d’être surchargé pour gambader dans les alpages ou crapahuter sur les sentiers.

La paire de chaussettes technique : Qui ménage sa monture va loin ! Vous l’aurez compris, en randonnée, il est essentiel de prendre soin de ses petons pour marcher plus haut, plus loin. Et ça commence avec une bonne paire de chaussettes, assez épaisse et montant jusqu’à la cheville, pour éviter les échauffements et prévenir les ampoules.

Les vêtements adéquats : Vous devez penser à adapter votre équipement selon la saison et les conditions météo. Été comme hiver, on prend toujours une veste coupe-vent : un classique qui en a déjà sauvé plus d’un de la crise d’hypothermie ! Par temps chaud et ensoleillé, n’oubliez pas de prendre un chapeau ou une casquette, des lunettes de soleil et de la crème solaire. Par temps froid, emportez une couche technique, une doudoune, un bonnet et des gants qui vous seront bien utiles en altitude. Le buff (cache-cou) fait également partie des indispensables pour se protéger le cou ou la tête.

La paire de bâtons : parfois mal utilisés, souvent négligés, les bâtons de randonnée sont de précieux alliés de votre journée de marche. N’hésitez pas à vous faire conseiller pour l’achat de bâtons adaptés à votre pratique. En montée comme en descente, c’est 30 % de pression en moins sur vos articulations. Vos genoux vous en remercieront !
Autre argument intéressant : si votre compagnon de cordée devant vous est trop lent, vous saurez quoi faire pour accélérer le rythme 😉

De l’eau en suffisance : non, vous n’êtes pas (encore) un chameau pouvant parcourir des kilomètres sans boire une goutte d’eau ! Alors pour éviter la fatigue, les maux de tête et les crampes, il est important de bien s’hydrater. Pour une randonnée à la journée, on vous conseille de partir avec minimum 1,5L d’eau par personne et de vérifier s’il y a des points d’eau potable sur le parcours pour remplir vos gourdes.

De la nourriture : on le sait tous, le pique-nique de midi est un moment sacré pendant une randonnée. En plus de votre sandwich, n’oubliez pas de prendre quelques snacks nutritifs pour éviter la fringale en pleine ascension. On a un petit faible pour les compotes, les pâtes de fruits, les barres de céréales ou les fruits frais*.

*Bien que biodégradables, nous insistons sur le fait de ne pas jeter vos déchets organiques dans la nature car ils peuvent attirer des prédateurs (rats…) menaçant les espèces protégées du domaine.       

Lire aussi : TOP 7 des meilleurs spots de pique-nique aux Gets

Une trousse de secours : En cas de petits bobos, on pense à prendre du désinfectant et des pansements. Pour les blessures plus conséquentes (entorse), emportez avec vous une bande de maintien. Sans oublier la crème solaire ! Pour les randonnées plus longues, une couverture de survie n’est jamais de trop.

La lampe frontale : si vous avez pris du retard sur votre itinéraire et que le soleil se couche. On dit merci à tonton Jean-Mi et à son sens de l’orientation pointu qui vous a fait faire un détour de 10km. 

Une carte : vous pouvez emporter une carte topographique, une boussole doublée d’un GPS pour vous la jouer à la Mike Horn mais, en réalité, vous n’avez pas besoin de carte IGN pour découvrir les petits trésors du territoire des Gets ! Il suffit de télécharger le guide des sentiers pédestres des Gets. Vous y trouverez les fiches techniques et tracés de toutes les randonnées du domaine.

Les moins indispensables, souvent lourds ou encombrants mais quand même très chouettes

  • Les jumelles pour scruter les animaux qui se cachent dans la forêt ou au loin dans les alpages. Vous pourrez ainsi faire croire à vos amis que vous avez vu un chamois sur le versant d’en face.
  • L’appareil photo pour capturer les lumières rasantes du soir avec votre nouvel objectif 400 mm de 3 kg.
  • Le caquelon à fondue, si vous voulez craquer un bon repas savoyard face au Mont Blanc !

Si vous préférez être encadré par des professionnels, plusieurs guides de montagne sont disponibles dans la station pour vous accompagner.

Nos spots (plus très) secrets

  • Lever de soleil au sommet du Mont Chéry
  • Coucher de soleil sur la crête du Ranfolly
  • Pique-nique à la Chapelle de Jacquicourt, un site caché dans un environnement superbe et isolé
  • Le panorama le plus fou : marcher sur le sentier des crêtes du Mont Chéry au Mont Caly
  • Prendre un peu de hauteur sur la plateforme du Ranfoilly
  • Bivouac* en 2 versions :
    (1) « Roots » dans un écrin préservé face au Mont Blanc : au sommet du Mont Chéry
    (2) « Chill » avec un accès facile en voiture : au sommet du Mont Caly

* Rappel des règles de bivouac : en tente ou à la belle étoile et pour une seule nuitée entre le coucher et le lever du soleil, soit le plus souvent entre 19h et 9h. Le site de bivouac doit être restitué dans un état impeccable.

Aux Gets, les férus de randonnée peuvent apprécier paisiblement les spectacles et trésors que la nature leur offre en cette période estivale. La marche en montagne est une activité idéale pour découvrir la faune et la flore locale.

A votre avis, qui pourriez-vous croiser sur votre chemin ? 

Les marmottes : la star des alpages

Mignonnes et sympathiques, vous les repèrerez grâce à leur sifflement chantant ou à une bonne paire de jumelles. Si vous vous baladez entre le Belvédère du Mont Chéry et le Mont Caly sur la Boucle des Clarines, quelques marmottes pourraient bien pointer le bout de leur nez !

A cette période, ces rongeurs profitent de la douceur de l’été pour se délecter des fleurs sauvages. Les moments les plus favorables pour les observer sont ceux des repas, tôt le matin et en fin de journée. Assez farouches, vous devrez redoubler de discrétion pour les voir de près et vous en approcher sans les faire fuir.

La Boucle des Clarines

Les chèvres & les vaches : les copines de rando

Impossible de vous promener sur les sentiers de montagne sans apercevoir des cheptels de chèvres et de vaches paissant tranquillement dans les alpages verdoyants et fleuris. Une véritable carte postale !

Aux Gets, les chèvres et les vaches font aussi partie du décor, et votre balade en leur compagnie n’en sera que plus belle.

Pour aller à leur rencontre, promenez-vous du côté des fermes d’alpage présentes sur le domaine : à la Ferme des Félires (aux Places), à la Chèvrerie des Ours (à Magy) ou encore à la Ferme de Caroline, à la Mouille Ronde sur l’itinéraire du Tour des Mouilles.

Au col de Lachat, sur le sentier des crêtes du Mont Chéry, vous ne manquerez pas de croiser (et d’entendre !) le troupeau de vaches de la Ferme Les Pâtres des Reines issues de 3 races rustiques : l’Hérens, la Valdôtaine et l’Abondance.

Les fermiers et bergers gétois se feront un plaisir de vous faire découvrir leur alpage pour une visite de terroir unique : balade au cœur de l’alpage, démonstration de la traite et dégustation de produits de la ferme. Vous aurez aussi la possibilité d’acheter des produits fermiers directement sur place. Visites sur réservation.

Espèce à protéger

Le Tétras-Lyre : l’oiseau symbolique des Alpes

Au détour d’un sentier, si vous êtes chanceux, vous pourrez peut-être apercevoir un Tétras-Lyre.

Espèce protégée emblématique des Alpes, les Tétras-Lyre sont principalement observables dans les secteurs du Ranfolly et du Mont Chéry où des actions de préservation ont été mises en place. En effet, parmi les menaces qui pèsent sur cette espèce, le développement des infrastructures touristiques et des loisirs hors-pistes provoque un important dérangement hivernal qui rend les oiseaux plus vulnérables.

Envie d’explorer le secteur du Ranfolly ? Partez sur le Grand Tour des Chavannes

Nous rappelons que la présence de ces animaux dépend de la météo, de la saison et des conditions d’alpages et surtout… de votre discrétion.

Plantes ou champignons : à chacun sa cueillette

Au niveau de la flore, les Gets regorge de jolies plantes comestibles ou médicinales, à savourer sur place ou à préparer plus tard dans votre cuisine.

Pour les impatients, on vous invite à déguster des framboises et myrtilles à volonté au bord des sentiers… quitte à finir avec la langue toute bleue !

Pour les gourmets, vous serez surpris par la large panoplie de champignons à cueillir dans les sous-bois d’août à octobre : cèpes, girolles, bolets, chanterelles, trompettes de la mort. Et même des morilles au printemps. Il y en a pour tous les goûts ! Pour ramasser un maximum de champignons, il faut chercher du côté des conifères, près des hêtres et des épicéas. Au menu : une belle poêlée de champignons agrémentée d’ail des ours du terroir ou d’épinards des Alpes. 

Attention : si vous n’êtes pas sûr de la comestibilité des champignons que vous avez cueillis, demandez une vérification en pharmacie.  

Pour les apprentis herboristes, vous pourrez dénicher de l’arnica, du cumin des prés ou encore de la valériane avec Michel Rostalski, spécialiste des fleurs sauvages aux Gets.  

Lire aussi : L’arnica, une plante aux multiples vertus.

En hiver, comme en été, la montagne est une destination qui fait du bien à notre corps et à notre esprit.

Selon plusieurs études, dont une menée par Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme par l’intermédiaire de l’agence SPRIM, structure de référence dans le milieu de la santé, spécialisée dans la veille scientifique et médicale, l’environnement montagneux a un réel impact positif sur la santé humaine.

En voici les vertus constatées :

  • Diminution du stress
  • Amélioration de la fonction cardio vasculaire 
  • Lutte contre l’obésité 
  • Renforcement du système immunitaire

L’ensemble de ces éléments font ressortir de fait l’impact positif de la montagne sur l’allongement de la durée et de la qualité de vie. Des vertus gratifiantes qui ne font que renforcer positivement notre rapport vis-à-vis de la montagne.

Et nous ne parlons pas là, des paysages hors du commun qui s’offrent à nos yeux.

Un séjour à la montagne, c’est s’aérer et sortir du milieu urbain, c’est respirer un bol d’air, se rapprocher de la nature, profiter de l’altitude et se sentir plus léger. Les Gets vous avez dit ?

La pression atmosphérique étant modifiée l’altitude idéale pour se ressourcer se situe à priori entre 800m et 2000m.

A l’instar des sportifs de haut-niveau qui préparent les grands événements en altitude, la montagne permet  non seulement de renforcer notre organisme en nous oxygénant mais aussi de vivre des moments et des expériences inoubliables en boostant notre mental et notre bien-être en général.

Alors oui, nous pouvons le clamer haut et fort. La montagne c’est la santé !

Toujours plus de conseils & bons plans…

Pourtant que la montagne est belle… Il faut croire que Jean Ferrat est venu promener sa moustache du côté des Gets pour trouver son inspiration. Ici non seulement la montagne est belle mais elle abrite aussi de bien jolies plantes, comestibles ou médicinales mais toujours rares et précieuses.

Petite arnica

La pâquerette était autrefois appelée petite arnica ou arnica des plaines. Utilisée comme vulnéraire en décoction ou macération elle soulage les traumatismes et contusions. On lui prête aussi des vertus raffermissantes, intéressantes dans les soins du buste, des seins et du contour du visage. Prêtes pour le bikini !

Une biodiversité à préserver

« On a la chance d’avoir des endroits extrêmement bien préservés où l’on découvre des plantes rares ailleurs mais abondantes ici ».

Michel Rostalski, spécialiste des fleurs sauvages, plante le décor : les Gets est un petit paradis pour l’apprenti herboriste et le randonneur curieux. Chaussures de marche et panier en osier, on s’éveille au patrimoine inestimable d’une nature généreuse et frotte sa conscience aux enjeux de la biodiversité. Tussilage à déguster en beignet, épinard des Alpes, ail des ours et autres cumin des prés ne sont que quelques-unes des espèces comestibles à glisser dans sa cuisine. Pour l’armoire à pharmacie, on misera sur la valériane apaisante, le plantain cicatrisant ou l’alchémille atout féminin.

L’arnica, une plante sur tous les coups

Mais pour Michel la reine reste l’arnica qui a trouvé sur les pentes du Mont-Chéry son terrain de prédilection, un sol acide préservé des coupes. « L’arnica est une plante très précieuse, elle soigne les coups, hématomes, douleurs musculaires mais est aussi d’une grande aide dans les chocs émotionnels et plaies à l’âme. En huile, onguent ou alcoolat elle fait des merveilles ».

Ni une ni deux, une belle brassée d’arnica vient garnir le panier, une fleur sur dix seulement pour préserver le patrimoine et assurer une cueillette éthique, puis l’on enfile le tablier du préparateur en pharmacie. Ici point de chimie ou mélange fumeux, les remèdes sont issus de la tradition, clin d’œil à nos grands-mères dont le savoir continue de traverser les couloirs du temps.

Petite plante, grands effets, apprêtez-vous à être surpris de ses bienfaits !

Do It Yourself : vos produits à base d’arnica

Huile solarisée d’arnica

• 200ml d’huile végétale (50% olive, 50% tournesol)
• Fleurs d’arnica

Remplir sans tasser une petite bouteille en verre transparent de fleurs d’arnica. Ajouter l’huile végétale. Exposer la bouteille 3 semaines au soleil, à l’extérieur. Filtrer. Utiliser en friction sur les coups. Usage externe uniquement.

Onguent d’arnica

• 3gr de cire d’abeille (chez l’apiculteur ou en magasin bio)
• 45ml d’huile solarisée d’arnica
• 5 gouttes d’huile essentielle de lavande (facultatif)

Faire fondre la cire d’abeille au bain-marie. Ajouter l’huile solarisée puis mélanger. Ajouter l’huile essentielle de lavande et mélanger à nouveau. Couler dans un récipient propre puis laisser figer. Utilisation en massage pour calmer contusions et douleurs musculaires.