Un bon skieur est un skieur averti. Zoom sur les 10 commandements du ski aux Gets !

⛷️​ 1 – Casqué tu skieras

Le casque est l’indispensable du skieur, le couvre-chef qui protège, isole du froid et donne un look stylé. En réduisant par 10 le risque de traumatisme crânien : pas de débat, le casque c’est le b.a-b.a !

☀️​ ​2 – Les oracles du ciel tu consulteras

Le dieu météo tu interrogeras. Aux Gets chaque jour débute par un bulletin météo tout chaud. Beau : lunettes de soleil et crème, froid : doubles vêtements thermiques, brouillard : vigilance accrue. La météo est au skieur ce que bison futé est au routier : son essentiel

⚠️​ 3 – À la sécurité tu t’obligeras

Skiez bien équipé échauffé et préparé. Avant de s’élancer, veillez toujours à maîtriser votre vitesse et avoir conscience de votre environnement. On bannit l’arrêt au milieu des pistes, derrière une bosse ou une zone à faible visibilité et on applique les règles de circulation : priorité aux skieurs en aval et au maintien des distances lors des dépassements.

🎿​ 4 – Ton matériel tu entretiendras

Pour une glisse parfaite et un matériel qui dure, une solution : l’entretien. Avant le début de saison, on veille à affûter ses carres et farter ses semelles. Pas motivés ? Déposez vos skis dans votre magasin de sport gêtois préféré.

🫕​ 5 – Une fondue tu dégusteras

Hiver sans fondue, hiver foutu. Sur les pistes ou au coeur de la station, toutes les adresses sont bonnes, pourvu que le fromage file : le QG, sur le secteur des Plattets, les Chrevelles au sommet du Mont Caly, la Païka près du tire-fesse de la Turche, ou encore la Fruitière des Perrières. Un gage à celui qui perd son pain.

Les restaurants

🪶 6 – Le territoire du Grand Cry tu t’arrêteras

Le territoire du Grand Cry est un véritable petit paradis ! Avec son village d’indiens et ses jeux de trappeurs, ses tipis, ses pistes sonorisées, ce coin des Gets est le spot obligatoire des vacances en famille.

La piste des indiens

🍷 7 – Un vin chaud tu boiras

Du vin, des épices, une orange et tout s’arrange : le vin chaud est la réponse à tous les maux. Froid : vin chaud, fatigué : vin chaud, pas motivé : vin chaud ! Sirotez le doux breuvage sur les pistes ou dans les bars au coeur du village. À consommer avec vos deux amies : parcimonie et modération.

🏔️ 8 – Un selfie au Ranfoilly tu feras

Avec le Mont-Blanc en toile de fond, le selfie depuis la plateforme du Ranfoilly est l’incontournable d’un séjour aux Gets. Déclenchez votre plus beau sourire, le panorama fera le reste !

🚫 9 – Du tabac tu t’abstiendras

Le domaine skiable des Gets renouvelle l’expérience “0 tabac” sur les pistes, les remontées mécaniques et dans les files d’attente. Néanmoins, fumer dans les cinq zones aménagées tu pourras, les mégots dans les cendriers tu mettras.

🔥 10 – Du plaisir tu prendras

La montagne, la glisse, le grand air, c’est avant tout du plaisir. Alors du plaisir tu prendras, sans modération, sans concession avec zéro privation. From les Gets, with Love.

Sébastien Varlet, ambassadeur de la station, a récemment voyagé au cœur des montagnes du Svalbard, en Norvège. Accompagné de son équipe, il a décidé de tracer son propre chemin dans cet archipel arctique. Cette expédition hors du commun a été l’occasion de rencontrer cet aventurier passionné et d’en apprendre davantage sur son incroyable périple.

Corentin_Croisonnier

Les Gets : D’où vient cette idée d’expédition ?
Sébastien : L’idée d’aller skier dans les montagnes du Svalbard en Norvège est née d’une fascination pour les destinations de ski sauvages et atypiques que j’ai découvertes à travers des photos et des vidéos sur Internet. Ça fait quelques années que j’ai envie d’explorer l’archipel du Svalbard, composé de nombreuses îles, l’archipel est plus vaste que la Suisse et la plupart de ses montagnes n’ont jamais été skiées. Ce projet est devenu concret grâce à la rencontre avec Arthur Garreau, un Morzinois devenu météorologue là- bas.

Corentin_Croisonnier

Les Gets : Pourquoi avoir choisi cette destination ?
Sébastien
: L’expédition a durée deux semaines, du 28 avril au 12 mai. L’idée de partir à la découverte de montagnes et de régions inconnues dans un environnement aussi hostile que majestueux était la motivation ultime qui nous animait. La promesse de trouver de la neige était assurée, mais c’était avant tout l’aventure elle-même qui nous attirait. Au Svalbard, nous étions confrontés à l’inconnu, sans véritable connaissance des montagnes que nous skierons ni de ce qui nous attendait. Le soleil brillait jour et nuit à cette époque de l’année, et la surveillance constante contre les attaques d’ours polaires ajoutait une touche d’excitation et d’incertitude à notre aventure.

Les Gets : Quel est le but du film ?
Sébastien
: Notre objectif était de documenter cette expérience extraordinaire, de la partager avec le monde. Vivre dans des conditions extrêmes, camper par des températures avoisinant les -30 degrés, tout en sachant que des prédateurs rôdaient, était un défi en soi. Nous rêvions de skier des pentes que personne ou presque n’avait jamais vues, de laisser notre empreinte dans cet environnement sauvage et isolé.

Les Gets : Avec qui es-tu parti ?
Sébastien : Notre équipe était composée de neuf personnes, dont trois skieurs venus d’Europe : un Autrichien, un Suédois et un Français. Corentin Croisonnier était chargé de la réalisation du film, tandis qu’Arthur avait contacté trois guides locales pour nous accompagner dans cette aventure périlleuse.

Corentin_Croisonnier

Les Gets : Peux-tu nous raconter ton meilleur moment pendant ton voyage ?
Sébastien : Chaque jour au Svalbard était extraordinaire à sa manière. Peut-être que les moments les plus mémorables étaient nos tours de ronde pour surveiller les ours polaires. Chaque nuit, alors que les autres dormaient, nous restions dehors pendant une heure pour monter la garde avec des fusils face à d’éventuelles attaques d’ours blancs. Ces animaux, en quête de nourriture pendant l’hiver, pouvaient représenter un danger mortel pour nous. Nous avions établi notre camp de base à une distance prudente de l’océan, dans l’espoir que si les ours nous repéraient, l’énergie nécessaire pour nous atteindre serait dissuasive.

Les Gets : Pourquoi appeler votre film “Bjørnebo” ?
Sébastien : Le nom “Bjørnebo” prend tout son sens dans cette aventure. Il signifie “la terre des ours” . C’est aussi le nom d’un refuge que nous avons croisé et où nous avons dormi pendant notre expédition.

Corentin_Croisonnier

Cette dernière journée intense et pleine d’action avec les épreuves de XCO marque la fin de la Coupe du Monde aux Gets. Mais pas de panique, le festival continue le week-end prochain à Morzine (Marathon) et Châtel (Enduro) !

Résultats XCO WOMEN U23

🥇MAXWELL Samara
🥈BLOCHLINGER Ronja
🥉CALUORI Ginia

Résultats XCO MEN U23

🥇BOICHIS Adrien
🥈AMOS Riley
🥉WOODS Carter

Résultats XCO WOMEN ELITE

🥇MITTERWALLNER Mona
🥈PIETERSE Puck
🥉FERRAND PREVOT Pauline

Résultats XCO MEN ELITE

🥇KORETZKY Victor
🥈SCHURTER Nino
🥉DASCALU Vlad

Troisième journée de compétition de la Coupe du Monde de VTT aux Gets :  l’adrénaline a atteint son sommet avec les finales des épreuves masculines et féminines élite en descente (DH). Cette journée a été marquée par des moments de pure excellence, d’audace et de détermination.

Résultats de la finale DHI WOMEN ELITE

🥇CABIROU Marine
🥈HRASTNIK Monika
🥉HOFFMANN Nina

Résultats de la finale DHI MEN ELITE

🥇 COULANGES Benoit
🥈KOLB Andreas
🥉VERGIER Loris

Alors que les Alpes françaises s’éveillent sous le soleil estival, la deuxième journée de la Coupe du Monde de VTT aux Gets a apporté son lot d’adrénaline. Cette journée a été le théâtre de compétitions palpitantes, avec la finale junior de descente (DHI), la qualification des élites en descente (DHI) et le cross-country Short Track (XCC) pour les élites.

Résultats de la finale DHI WOMEN JUNIOR

🥇ROA SANCHEZ Valentina
🥈MILLS Sacha
🥉BONNAURE Lais

Résultats de la finale DHI MEN JUNIOR

🥇PINKERTON Ryan
🥈MOZELL Jon
🥉MEDCALF Evan

Résultats qualification DHI WOMEN ELITE

🥇HOLL Valentina
🥈CABIROU Marine
🥉HRASTNIK Monika

Résultats qualification DHI MEN ELITE

🥇COULANGES Benoit
🥈VERGIER Loris
🥉NORTON Dakotah

Résultats du Cross-Country Short Track WOMEN ELITE

🥇PIETERSE Puck
🥈RICHARDS Evie
🥉KELLER Alessandra

Résultats du Cross-Country Short Track MEN ELITE

🥇KORETZKY Victor
🥈SARROU Jordan
🥉SCHWARZBAUER Luca

Retour sur cette 1ère journée de la Coupe du Monde 2023 où l’ambiance et le public étaient déjà bien présents pour assister aux premières épreuves ainsi qu’aux entraînements XCO et DHI.

Résultats du Cross-Country Short Track WOMEN U23

🥇BLOCHLINGER Ronja 
🥈MAXWELL Samara
🥉BURI Noëlle

Résultats du Cross-Country Short Track MEN U23

🥇BOICHIS Adrien
🥈AMOS Riley
🥉WOODS Carter

Résultats des qualifications DHI WOMEN JUNIOR

🥇BONNAURE Lais
🥈BOULADOU Lisa
🥉EARNEST Sacha

Résultats des qualifications DHI MEN JUNIOR

🥇PINKERTON Ryan
🥈MEDCALF Evan
🥉OSTFELD Roee

Entrainements DHI et XCO

Sur les pentes du Mont Chéry, l’heure était aux premiers entraînements pour les riders élites de DH.  L’objectif de cette session est de voir s’il y a des nouvelles lignes qui s’ouvrent suite aux entraînements et analyser toutes les options possibles en vue des qualifications de demain.  

Les athlètes élites femmes et hommes se sont préparés et ont reconnu la piste pour la Coupe du Monde de VTT Cross-Country Olympique (XCO) qui se tiendra dimanche. 

La station des Gets se prépare à accueillir l’élite mondiale du VTT pour une étape de la Coupe du Monde en Haute Savoie dans les Portes du Soleil. Cet événement majeur attire des milliers de spectateurs et de passionnés de VTT venant du monde entier. La préparation et l’installation d’une telle compétition nécessitent une logistique complexe et méticuleuse, ainsi qu’une coordination efficace entre les organisateurs, les autorités locales et les équipes participantes. 

  • Mise en place des zones pour accueillir les équipes participantes

  • Traçage des pistes XCC et XCO

  • Montage de la zone VIP

  • Sécurisation de la piste DH

Sélection du site et planification

L’une des étapes cruciales de la préparation consiste à sélectionner les parcours et les sites pour les différentes épreuves, notamment la descente côté Mont Chéry et les épreuves de XCC et XCO sur le versant des Chavannes. Organisateurs et experts en conception de parcours collaborent pour s’assurer que les pistes soient performantes et que les normes de sécurité soit respectées. Une fois le parcours défini, la planification de l’infrastructure commence, incluant les tribunes, les zones d’accueil des spectateurs, les postes médicaux, etc… 

Préparation de la piste

La préparation des pistes de VTT est un travail intensif qui commence bien avant l’événement. Les pistes doivent être entretenues, nettoyées et aménagées afin de bénéficier de conditions optimales le jour J. Cela implique souvent de réparer les sections endommagées, de lisser les surfaces, de sécuriser les zones à risque et de créer des modules tels que les sauts, les virages relevés et les passages techniques. 

C’est entre 2-3 coups de pelle et de tronçonneuse que nous avons pu poser quelques questions à Léandre Alegri, le responsable de la piste de DH. 

Les Gets : Quel est ton programme à J-7 de la compétition ? 
Léandre : On est sur un programme de sécurisation de la piste au niveau des abords, sur la pose des derniers matelas qui manquent sur des arbres récemment identifiés. On n’a pas le droit au doute donc on rajoute des matelas supplémentaires. On pose aussi les filets pour sécuriser les zones dangereuses où il y a du dénivelé derrière. 

Les Gets : Quels sont les changements et les petites nouveautés de cette année ? 
Léandre : L’objectif de cette année par rapport aux Mondiaux de 2022 est de rendre la piste plus technique et moins rapide. Nous avons aussi renforcé la sécurité des pilotes en posant des filets et matelas supplémentaires. Il y aussi quelques changements au niveau des trajectoires pour amener un peu plus de piquant sur cette Coupe du Monde. 

Les Gets : Au niveau de l’installation, est ce que tu peux nous donner des chiffres ? 
Léandre : Pour toutes les modifications de la piste, on fait tout à la main, cela représente une cinquantaine de jours de travail. Pour les matelas, il y en a une centaine environ et 90 mètres de filet. 

Les bénévoles

La gestion des 200 bénévoles aux Gets représente un défi de taille, mais grâce à une planification et une communication efficace, elle se transforme en un processus fluide et harmonieux. Avant même que les premiers spectateurs n’arrivent, une équipe dédiée travaille en amont pour recruter, sélectionner et attribuer des rôles adaptés à chaque bénévole en fonction de ses compétences et de ses préférences. L’organisation a également en charge la mise en place et la remise des dotations auprès de chaque bénévole et personnes travaillant sur l’événement.

Dans l’ombre majestueuse des sommets enneigés, au cœur d’un paysage alpin se cache un lieu imprégné d’histoires cinématographiques et télévisuelles captivantes … Plus qu’une destination pour les amateurs de sports d’hiver, c’est dans la station des Gets qu’une multitude de personnalités aux parcours variés a choisi de se réfugier, loin de la foule et dans la quiétude montagnarde. Chaque quartier de ce village de charme au cachet discret recèle d’anecdotes fascinantes sur ces célébrités aux destins exceptionnels qui y ont trouvé refuge. Plongeons-nous dans les carrières de 3 artistes qui ont égayé et enrichi la vie de la station pendant plusieurs décennies.

1 – Roger Vadim

Roger Vadim, de son nom complet Roger Vladimir Plemiannikov, était un cinéaste et scénariste français né le 26 janvier 1928 à Paris et décédé le 11 février 2000. Vadim est surtout connu pour avoir été un pionnier du cinéma de la Nouvelle Vague, ainsi que pour ses relations avec des icônes symbolisant la beauté et le glamour de l’époque.

Au-delà de sa carrière cinématographique, Roger Vadim est également lié à la station des Gets. Fin 1938, il a 10 ans lorsque son père disparaît à Morzine des suites d’une maladie. L’année suivante, il s’installe avec sa mère dans une ferme du hameau des Folliets aux Gets. C’est dans la station qu’il fait la rencontre d’Yves Robert, futur metteur en scène, qui devient son ami.

L’atmosphère paisible de la station lui a été source d’inspiration pour son film “Hellé” sorti en 1972 racontant l’histoire d’amour aux Gets entre une jeune sauvageonne et un adolescent Annécien.

2 – Guy Lux

Guy Lux était un animateur et producteur emblématique de la télévision française. Né le 21 juin 1919 à Paris et décédé le 13 juin 2003 à Neuilly-sur-Seine, il a marqué les esprits en tant que présentateur d’Intervilles. Son enthousiasme, son sens de l’humour et sa capacité à interagir avec les candidats et le public ont fait de lui une figure incontournable du petit écran.

Même s’il n’est pas directement lié aux Gets aussi intimement que Vadim, Guy Lux avait une connexion notable avec la station. Pendant de nombreuses années, il était propriétaire d’un chalet aux Puthays, détruit ensuite par un incendie. Il a également saisi l’opportunité offerte par le village en 1969 pour organiser et commenter les premières éditions hivernales de l’émission bien connue : Interneige.

3 – Pascal Servan

Pascal Servan né le 16 octobre 1945 à Paris et mort le 9 mai 2008 à Limoges est une personnalité attachante de la télévision française. Il a laissé une empreinte indélébile grâce à son émission “La Chance aux Chansons”. Ce passionné de musique et d’animation a su captiver le public par sa convivialité et son sens de la dérision.

Son engagement ne s’est pas limité aux écrans, car il a apporté une touche spéciale aux Gets.  C’est là que l’émission “La Chance aux Chansons” a brillé sous un tout nouveau jour. Pascal Sevran a en effet organisé des éditions spéciales de cette émission légendaire dans le cadre enchanteur de la station. Les montagnes Gétoises ont servi de toile de fond à des performances mémorables, ajoutant une dimension unique à ce programme très populaire.

Pascal Servan est aussi un écrivain, à partir de l’an 2000, il publie chaque début d’année un volume de son journal intime. Il évoque très souvent la station des Gets.

Extrait d’un passage :

“Les Gets, 31 janvier,
Un village d’autrefois en Haute-Savoie où nous venons pour la quinzième année consécutive chercher la neige. Me voilà à la même place devant une table de bois, un thé et du cake préparé spécialement pour moi. C’est un rite.”

Depuis, de nombreuses personnalités comme Emmanuelle Béart, Cyril Hanouna, Antoine de Caunes ou encore Didier Deschamps viennent régulièrement chercher le calme et la détente lors de vacances à la neige dans la station des Gets.

Préparez-vous à faire tourner les pédales et à échauffer vos voix, car la Coupe du Monde de VTT débarque dans les Portes Du Soleil du 7 au 17 septembre 2023 dans les stations des Gets, de Morzine et de Châtel ! Cet événement sportif attire les fous du guidon du monde entier pour deux semaines d’action, de frissons et de panoramas montagneux à couper le souffle. Pour ne pas vous retrouver tout penaud au sommet d’une colline, voici un guide pour assurer un séjour mémorable aux Gets et profiter à fond de cette Coupe du Monde de VTT.

1 – Planifiez votre descente…euh, votre voyage

Notez bien les dates de la compétition pour vous embarquer dans cette aventure. Aux Gets, ça se passe du 7 au 10 septembre. Que ce soit en train, en bus, en avion ou encore en voiture, prévoyez votre itinéraire et laissez-vous guider… un séjour explosif vous attend !

Trouvez un endroit pour reposer vos jambes qui vont crapahuter le long des pistes pour supporter les meilleurs athlètes. Que ce soit dans un hôtel, un chalet ou même dans un camping-car, assurez-vous que le lieu de repos est à proximité de l’action, histoire de ne pas finir en queue de peloton pour rejoindre la compétition.

2 – Préparation de la valise

Préparez des vêtements confortables et adaptés à la météo alpine, car le temps peut être imprévisible en montagne. N’oubliez pas de prendre des chaussures de marche pour explorer les environs.

Pour un style plus déjanté : 
Des casquettes funky avec des motifs plus délirants les uns que les autres jusqu’aux chaussettes fluorescentes qui défient toutes les lois de la mode, préparez-vous à révéler au monde entier votre personnalité éclatante. Alors, enfilez vos habits de guerriers et que la compétition commence !

Des accessoires délirants pour booster les encouragements : 
Si vous avez déjà épuisé tous vos poumons à crier des “Allez !” et des “You can do it !” ordinaires, il est temps d’adopter une approche plus… spectaculaire. Voici quelques accessoires aussi farfelus qu’efficaces pour inspirer et divertir les coureurs comme jamais !

  • Des drapeaux propulseurs d’adrénaline 
  • Des pancartes avec des slogans démentiels 
  • Des potets (de vaches) pour faire vibrer les pistes

3 – Programme et activités 

Consultez le programme : lors de la Coupe du Monde de VTT aux Gets, le programme est plus exaltant qu’une descente en pente raide ! Alors familiarisez-vous avec le programme de la compétition y compris les différentes épreuves, les horaires de qualification et les finales mais aussi les animations annexes pour ne pas manquer les moments forts.

Activités annexes : lorsque vous ne serez pas occupé à crier d’excitation lors des descentes vertigineuses, partez en exploration. Qui sait quelles aventures vous attendent au-delà des pistes de VTT ? Vous pourrez profiter des nombreuses activités qu’offre la station des Gets (Wibit, Alta Lumina, Luge sur rails 4 Saisons, golf 18 trous, spa…).

4 – Quand y’en a plus … y’en a encore 

Une fois que les premières descentes épiques ont été accomplies lors du premier week-end de la Coupe du Monde de VTT 2023 aux Gets, accrochez-vous bien, car le spectacle est loin d’être terminé ! Attachez vos casques et préparez-vous à partir à la conquête des Portes du Soleil, car les épreuves continuent à Morzine (Marathon) et à Châtel (Enduro et e-Enduro). Oui, vous avez bien compris, la fête continue et vous avez la chance de prolonger votre séjour dans ces deux destinations exceptionnelles.

Préparez-vous à deux semaines de VTT épique, de glissades mémorables et de sensations fortes dans les Portes du Soleil. En suivant ces conseils, vous serez prêt à en découdre avec les pistes tout en savourant l’atmosphère électrisante de l’une des plus grandes compétitions internationales. 

Alors, mettez votre casque, gonflez vos pneus et préparez-vous à vivre une expérience géniale à l’occasion de la Coupe du Monde de VTT 2023 dans les Portes du Soleil, en Haute-Savoie !

Lorsqu’on ride avec aisance sur les pistes VTT des Gets, on est loin d’imaginer le travail titanesque qui se cache derrière ces descentes réputées et ce qui se passe en coulisses.
Avez-vous déjà entendu parler des shapers ?  
Et bien ce sont eux ! Ces hommes de l’ombre, ces artistes de la terre qui façonnent le Bikepark avec beaucoup de finesse et de passion.

Les shapers des Gets sont de vrais architectes. Ils planifient chaque virage, chaque bosse et chaque saut avec beaucoup de précisions, assurant ainsi aux vététistes la possibilité de vivre des aventures palpitantes sans risquer de finir dans un arbre.
Rencontre avec l’un d’entre eux qui vous livre quelques secrets de son passionnant métier…

Les Gets : Qui est Noé en quelques mots ?

Noé : J’ai 23 ans, je suis devenu shaper professionnel en 2019. Originaire d’Alsace, je suis tombé amoureux de la station des Gets depuis ma première visite il y a une dizaine d’années lors de vacances en famille. J’ai aujourd’hui la chance d’y exercer mon métier de shaper et de travailler aux côtés d’une équipe fantastique.

Les Gets : Quel est ton parcours ?

Noé : Après avoir obtenu mon Bac ES, j’ai rejoint Bike Solution (bureau d’études spécialisé dans la conception de Pump Track notamment) où j’ai passé trois saisons enrichissantes. Cependant, j’ai ressenti le besoin de revenir à ma pratique d’origine, la descente à VTT. En quête de nouvelles opportunités, j’ai atterri aux Gets en 2022, très fier de me retrouver dans l’une des stations leaders de la discipline en Europe.

Les Gets : Quels conseils donnerais-tu aux plus jeunes qui ont envie d’exercer ce métier ?

Noé : Le façonnage des pistes, c’est avant tout une passion dévorante. De par son exigence et sa technicité, se lancer dans ce métier exige un dévouement et un engagement total. Si je peux donner un conseil, ce serait de réaliser ses propres projets dans la forêt avec l’accord du propriétaire. Pour ma part, dès l’âge de 14 ans jusqu’à mes 18 ans, dès que j’avais un moment de libre, je me rendais dans les bois pour construire mes propres aménagements.

En ce qui concerne les études et la formation, le métier de shaper a connu d’importantes évolutions des dernières années. De nos jours, on peut obtenir un Bac Pro des métiers de la montagne, offrant des spécialisations en paysagisme qui sont particulièrement pertinentes pour cette profession. Ces formations permettent d’acquérir des compétences spécifiques et approfondies qui s’avèrent essentielles pour exceller dans ce domaine.

Les Gets : Peux-tu nous faire un petit résumé d’une journée type en tant que shaper aux Gets ?

Noé : La journée débute à 8h00, lorsque toute l’équipe se rassemble dans le local situé au cœur des pistes. Nous nous réunissons pour discuter des chantiers à accomplir durant la journée, en prenant en compte les retours des Bike Patrol (presque l’équivalent des “pisteurs” en été) qui roulent en continu et nous font part de l’état des pistes. Nous faisons le point également des pistes qui n’ont pas été travaillées depuis longtemps et qui nécessiteront un prochain entretien. Après cette session de brainstorming matinale, nous nous répartissons les tâches en fonction de nos rôles. En ce qui me concerne, je suis pelliste, à l’aide d’une mini-pelle.

Grâce aux directives matinales, nous savons ce qu’il nous reste à faire. Le plus souvent, nous lissons les pistes présentant des trous dus aux nombreux passages et nous modifions certains virages. Ces deux types de chantiers sont fréquents. Parfois, nous devons même refaire entièrement une piste, ce sont des projets plus conséquents qui s’étendent sur environ trois semaines voire un mois.

Après le passage avec la mini-pelle, un autre shaper prend le relais à la main, muni d’une pelle, pour repasser sur les petites imperfections et lisser la piste. Ensuite, nous nous réunissons tous pour discuter de la journée, échanger nos avis et nos points de vue. La communication entre nous est essentielle dans notre métier.

Nos journées se terminent généralement vers 18h00. Nous prenons le temps de faire le plein des machines et d’entretenir nos outils… Cette cohésion d’équipe et cette passion commune pour le façonnage des pistes rendent notre métier à la fois gratifiant et enrichissant.

Les Gets : Quels sont les avantages de ce métier ?

Noé : Être toujours en extérieur est une chance en soit. Le lever du soleil, avec les montagnes en toile de fond, est tout simplement indescriptible. C’est une sensation magique qui nous envahit lorsque nous nous mettons en action, que ce soit sous un soleil éclatant, et même sous la pluie.

Les Gets : Des inconvénients ?

Noé : Le métier de shaper est extrêmement physique et exige une excellente condition physique. Travailler en tant que shaper implique de nombreuses heures passées à l’extérieur, souvent dans des conditions variées, et les tâches sont physiquement exigeantes.

Manier les outils tels que les pelles, les râteaux, les mini-pelles, et effectuer des travaux de terrassement, de nivellement et de construction de pistes nécessite une force physique conséquente. De plus, il faut être capable de supporter des efforts répétitifs sur une longue période. Je ne considère pas forcément le travail physique comme un inconvénient mais le métier demande un minimum d’entrainement.

Les Gets : Et pour finir une petite anecdote fun ?

Noé : Lorsque nous travaillons sur les pistes, nous les fermons pour la sécurité des vététistes, mais aussi pour la nôtre. Malgré cela, il arrive souvent que des vélos passent quand même, ce qui peut nous mettre en colère, car cela représente un réel danger. Un jour, alors qu’un vélo approchait, j’ai commencé à sortir de ma pelle et à exprimer poliment mon mécontentement en expliquant que c’était inadmissible. À ma grande surprise, le cycliste a enlevé son casque et c’était en fait mon ancien patron qui venait me dire bonjour et prendre des nouvelles… un quiproquo qui s’est terminé par un grand éclat de rire !